Quand le raffinement français rencontre la finesse asiatique

Ce mariage sophistiqué a lieu au Château de Fontainebleau. Celui-ci abrite le Musée chinois de l’Impératrice Eugénie, connue pour son sens aiguë de l'esthétisme. L’aménagement de ce lieu unique est réalisé en 1863, durant le Second Empire. Il s’étend sur les trois pièces qui composent le rez-de-chaussée du Gros Pavillon créé sous Louis XV en lieu et place du pavillon des Poëles.

Le salon du Musée chinois © château de Fontainebleau (Alexis de Kermel)


C’est bien évidemment l’impératrice Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III, qui donna l’ordre de l’installation du musée. Ce dernier, inauguré le 14 juin de la même année, dévoile aux visiteurs 800 oeuvres d'art ayant 4 provenances :

  • Le garde-meuble impérial  
  • Le Palais d’Été de Pékin ; c'est de là, par exemple, que provient une paire de vases émaillés tout en or, dont l'un reçoit un ornement en Lapis-lazuli.
  • L’ambassade du Royaume de Siam
  • Le marché parisien où le couple impérial a procédé à plusieurs acquisitions

Musée chinois © château de Fontainebleau (Alexis de Kermel) 


Cet endroit consacré aux œuvres d’art de l’Extrême-Orient est relié au cabinet de travail de l’empereur. Passionné de civilisation asiatique, Balthazar se promet de faire un tour dans ce pavillon chinois, endroit incontestablement magnifique, le jour où il aura l’occasion de visiter le Château de Fontainebleau.

L’idée de pouvoir contempler, enfin, ces œuvres extrême-orientales le remplit de joie ! En attendant que cela se réalise, il regarde deux photographies de l’intérieur de ce lieu éblouissant. Prises par Pierre-Ambroise Richebourg entre 1863 et 1870, elles sont actuellement exposées au Musée d’Orsay.

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