J’ignore totalement si je suis atteint de dépression, de schizophrénie, de Trouble du comportement borderline ou du Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité, ou du syndrome Peter Pan, ce qui est sûr c’est que ça ne tourne pas rond dans ma tête. Douleurs psychiques inexpliquées, rêveries massives, hallucinations, convictions surnaturelles démesurées, inattention à outrance, déconcentration inouïe… C’est mon lot quotidien ! Mais aussi, je suis incapable de me projeter dans l’avenir. Je fais bien des projets, mais je ne parviens pas à les réaliser, si bien que j’ai décidé de renoncer à le faire. Je suis totalement désorganisé, je ne peux même pas construire un planning qui tienne la route et naturellement je n’arrive pas à le respecter lorsqu’il est plus ou moins pertinent. Je suis tout le temps en retard, au travail comme dans ma vie personnelle. Pour moi, la ponctualité relève du domaine de l’utopie. Évidemment, je n’ai aucune ambition… Je me demande parfois comment je réussis à vivre avec tous ces tares.
Ces stratégies ne sont pas toujours faciles à mettre en place seul, surtout quand on souffre de troubles psychiques. C'est pourquoi un accompagnement par des professionnels (psychologue, psychiatre, coach...) est souvent nécessaire, au moins dans un premier temps, pour guider et soutenir ces changements. Chaque petit pas compte, et même si les progrès peuvent sembler lents, avec de la patience et de la persévérance, il est possible d'apprendre à mieux vivre avec ses fragilités et à cultiver son bien-être.
Déséquilibres chimiques dans le cerveau
Certains troubles comme la dépression ou la schizophrénie ont été associés à des dérèglements de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, la dopamine ou le glutamate. Ces déséquilibres peuvent affecter l'humeur, la perception, la cognition.
Facteurs génétiques et environnementaux
Il existe souvent une prédisposition génétique à développer certains troubles psychiques, qui peut être activée par des facteurs de stress environnementaux (traumatismes, abus, événements de vie difficiles, etc.).
Dysfonctionnements de certaines régions cérébrales
Par exemple dans le TDAH, on observe parfois des altérations du cortex préfrontal impliqué dans les fonctions exécutives (planification, organisation, attention, etc.). Dans la schizophrénie, différentes zones cérébrales comme le système limbique peuvent être touchées.
Schémas cognitifs inadaptés
Certaines pensées automatiques négatives, croyances irrationnelles peuvent contribuer à entretenir une souffrance psychique et des troubles comme la dépression ou le trouble borderline.
Cet article n'est pas écrit pas un professionnel de la santé. Vous devez en parler à un médecin ou un psychologue, qui pourra proposer une prise en charge adaptée : psychothérapie, traitements médicamenteux si nécessaire, aménagements du mode de vie. Avec un accompagnement adéquat, il est possible d'apprendre à mieux gérer ces difficultés et améliorer sa qualité de vie. Vous n'êtes pas seul face à cette souffrance.
Cet article n'est pas écrit pas un professionnel de la santé. Vous devez en parler à un médecin ou un psychologue, qui pourra proposer une prise en charge adaptée : psychothérapie, traitements médicamenteux si nécessaire, aménagements du mode de vie. Avec un accompagnement adéquat, il est possible d'apprendre à mieux gérer ces difficultés et améliorer sa qualité de vie. Vous n'êtes pas seul face à cette souffrance.
Trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH)
L'inattention, la déconcentration, la désorganisation et les retards fréquents sont des symptômes classiques du TDAH chez l'adulte. Le TDAH est souvent associé à des difficultés de planification et d'organisation qui peuvent impacter la vie professionnelle et personnelle.
Trouble du spectre schizophrénique
Les hallucinations et les convictions surnaturelles démesurées pourraient faire penser à des symptômes psychotiques, présents dans la schizophrénie ou d'autres troubles apparentés. Les personnes atteintes ont souvent du mal à se projeter dans l'avenir et à formuler des projets réalistes.
Trouble borderline
Les douleurs psychiques inexpliquées, l'instabilité et les difficultés à se projeter dans l'avenir peuvent évoquer un trouble de la personnalité borderline. Ce trouble est souvent associé à une grande impulsivité et à des difficultés relationnelles.
Troubles anxio-dépressifs
L'incapacité à se projeter dans l'avenir, le sentiment d'être "taré" et les douleurs psychiques pourraient aussi être des symptômes de dépression ou de troubles anxieux, qui peuvent grandement affecter le fonctionnement au quotidien.
Parallèlement à un suivi médical et psychologique, voici quelques conseils pour tenter d'améliorer son bien-être et son fonctionnement au quotidien :
Adopter un mode de vie sain
Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un sommeil de qualité et une bonne gestion du stress sont des fondamentaux pour la santé mentale.
Alimentation équilibrée
Une alimentation riche en fruits, légumes, protéines maigres et bonnes graisses fournit les nutriments essentiels au bon fonctionnement du cerveau. À l'inverse, une alimentation trop riche en sucres raffinés, graisses saturées et aliments ultra-transformés peut favoriser l'inflammation et perturber l'équilibre neurochimique.
Activité physique régulière
L'exercice régulier stimule la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine, impliqués dans la régulation de l'humeur et du bien-être. Il aide aussi à réduire le stress, l'anxiété, améliore le sommeil et renforce l'estime de soi.
Sommeil de qualité
Un sommeil suffisant et réparateur est crucial pour la consolidation de la mémoire, la régulation des émotions et la restauration des fonctions cognitives. Les troubles du sommeil sont à la fois une cause et une conséquence fréquente des problèmes de santé mentale.
Bonne gestion du stress
Un stress chronique peut conduire à un épuisement physique et mental, et favoriser le développement de troubles anxieux, dépressifs ou addictifs. Apprendre à identifier ses facteurs de stress et à mettre en place des stratégies de gestion adaptées (relaxation, assertivité, lâcher-prise...) est essentiel pour préserver son équilibre psychique.
Structurer son quotidien
Mettre en place des routines, utiliser des outils d'organisation (agenda, listes, applications...), se fixer des objectifs réalistes et les découper en petites étapes gérables.
Mettre en place des routines
Établir des routines quotidiennes aide à structurer sa journée et à réduire le stress lié à l'incertitude ou à la désorganisation. Des rituels réguliers pour le réveil, les repas, le travail, les loisirs et le coucher favorisent un sentiment de contrôle et de sécurité.
Utiliser des outils d'organisation (agenda, listes, applications...)
Utiliser un agenda pour planifier ses rendez-vous, ses tâches et ses échéances permet de libérer son esprit et de réduire l'anxiété liée à l'oubli ou à la procrastination. Des listes de tâches quotidiennes, des applications de gestion du temps ou des fichiers partagés peuvent aussi aider à structurer ses activités et à collaborer efficacement avec son entourage personnel ou professionnel.
Se fixer des objectifs réalistes
Se fixer des objectifs atteignables et mesurables permet de donner une direction à ses efforts et de nourrir un sentiment de satisfaction et de confiance en soi. Il est important de choisir des objectifs qui ont du sens pour soi, qui sont en accord avec ses valeurs et qui tiennent compte de ses capacités et contraintes réelles.
Découper les objectifs en petites étapes gérables
Face à un objectif qui semble complexe ou intimidant, le découper en sous-étapes concrètes et réalisables permet de réduire la procrastination et le sentiment d'impuissance. Célébrer chaque petite victoire en cours de route aide à maintenir la motivation et à progresser pas à pas vers son but final.
Développer des compétences de gestion des émotions
A travers des techniques issues des thérapies cognitivo-comportementales ou de la méditation en pleine conscience, apprendre à mieux identifier, accueillir et réguler ses émotions.
Identifier ses émotions
La première étape consiste à développer une meilleure conscience de ses ressentis. On peut par exemple prendre l'habitude de faire des "pauses émotionnelles" plusieurs fois par jour, pour se poser la question "Qu'est-ce que je ressens en ce moment ?", et mettre des mots précis sur ses émotions (joie, tristesse, colère, peur, honte, culpabilité...).
Accueillir ses émotions
Plutôt que de chercher à éviter ou réprimer ses émotions, on apprend à les accueillir avec bienveillance et sans jugement. On peut s'entraîner à observer ses émotions comme des phénomènes temporaires et naturels, en utilisant des techniques de "défusion" issues de la thérapie d'acceptation et d'engagement (ACT), comme se dire "Je remarque que je ressens de la colère" plutôt que "Je suis en colère".
Réguler ses émotions
Pour apaiser des émotions difficiles, on peut pratiquer des techniques de relaxation comme la respiration profonde, la relaxation musculaire progressive, ou la méditation en pleine conscience. On peut aussi apprendre à challenger les pensées automatiques négatives qui alimentent ces émotions, en les remplaçant par des pensées plus réalistes et aidantes.
Exprimer ses émotions de façon adaptée
Réguler ses émotions ne signifie pas les supprimer, mais apprendre à les exprimer d'une manière appropriée et proportionnée au contexte. On peut par exemple utiliser des techniques de communication assertive pour exprimer un ressenti difficile à un proche, ou pratiquer des activités créatives (écriture, dessin, musique...) pour canaliser ses émotions.
L'acquisition de ces compétences émotionnelles se fait progressivement, avec un entraînement régulier. Les thérapies cognitivo-comportementales et les pratiques de méditation en pleine conscience peuvent fournir un cadre et un accompagnement précieux pour développer ces aptitudes, qui contribuent grandement au bien-être émotionnel et relationnel.
Cultiver des relations sociales positives
S'entourer de personnes bienveillantes et soutenantes, oser demander de l'aide quand nécessaire, s'engager dans des activités sociales agréables et valorisantes.
Renforcer l'estime de soi
Identifier et valoriser ses forces et réussites plutôt que de se focaliser sur ses difficultés, pratiquer l'auto-compassion, s'accorder le droit à l'erreur.
S'engager dans des activités porteuses de sens
Trouver des centres d'intérêt ou une activité bénévole qui nourrit un sentiment d'utilité et de satisfaction personnelle.
Pratiquer des techniques de relaxation
- Relaxation progressive, respiration profonde, visualisation positive... pour apaiser le corps et l'esprit.
Relaxation progressive :
La relaxation progressive, aussi appelée relaxation musculaire progressive, consiste à contracter puis relâcher successivement différents groupes de muscles du corps, en portant une attention pleine et entière aux sensations de tension et de relâchement. Cette technique permet de réduire les tensions musculaires, souvent liées au stress et à l'anxiété, et d'induire un état de détente profonde. Avec une pratique régulière, on apprend à mieux identifier et relâcher les tensions dès qu'elles apparaissent, ce qui favorise une relaxation de plus en plus rapide et efficace.
Respiration profonde :
La respiration profonde, ou respiration abdominale, consiste à inspirer lentement et profondément par le nez en gonflant le ventre, puis à expirer tout aussi lentement par la bouche en rentrant le ventre. Cette technique permet de ralentir le rythme respiratoire, souvent accéléré en cas de stress, et de stimuler le système nerveux parasympathique, responsable de la réponse de relaxation. En se concentrant sur les sensations liées à la respiration (mouvement du ventre, air qui entre et sort des poumons...), on ancre son attention dans le moment présent et on apaise le flux des pensées anxiogènes.
Visualisation positive :
La visualisation positive, aussi appelée imagerie guidée, consiste à s'imaginer dans un lieu ou une situation agréable et paisible, en essayant de solliciter tous ses sens (vue, ouïe, odorat, toucher, goût). Cette technique permet de créer une expérience de détente et de bien-être par la simple force de l'imagination, et de prendre de la distance par rapport aux stresseurs ou aux pensées négatives. En s'entraînant régulièrement, on peut développer sa capacité à s'apaiser rapidement en invoquant ces images positives dès que le besoin se fait sentir.
Ces trois techniques sont complémentaires et peuvent être utilisées séparément ou combinées, en fonction des préférences et besoins de chacun. Leur pratique régulière contribue à réduire le stress, l'anxiété, les troubles du sommeil et à favoriser un mieux-être global. Il peut être utile de se faire guider au début par un professionnel ou des enregistrements adaptés, avant de pouvoir les pratiquer de façon autonome.
- Limiter la consommation de substances psychoactives (alcool, drogues, excès de caféine...) qui peuvent aggraver les symptômes.
Ces stratégies ne sont pas toujours faciles à mettre en place seul, surtout quand on souffre de troubles psychiques. C'est pourquoi un accompagnement par des professionnels (psychologue, psychiatre, coach...) est souvent nécessaire, au moins dans un premier temps, pour guider et soutenir ces changements. Chaque petit pas compte, et même si les progrès peuvent sembler lents, avec de la patience et de la persévérance, il est possible d'apprendre à mieux vivre avec ses fragilités et à cultiver son bien-être.
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