La virilité dans la vie professionnelle à 40 ans

 

Homme de 45 ans en tenue de pompier, portant secours lors d'une intervention

Comment rester compétitif et dynamique dans sa carrière après 40 ans ?

Restez à jour dans votre domaine

• Suivez régulièrement des formations, des séminaires ou des conférences pour vous tenir informé des dernières tendances et innovations
• Lisez des revues spécialisées, des blogs d'experts et des livres sur votre secteur pour approfondir vos connaissances
• Échangez avec vos pairs et réseautez pour partager les bonnes pratiques et rester connecté

Développez de nouvelles compétences

• Identifiez les compétences clés recherchées dans votre métier et votre entreprise (nouvelles technologies, langues, compétences transverses...)
• Suivez des cours en ligne ou en présentiel pour acquérir ces compétences et les mettre en pratique dans vos projets
• N'hésitez pas à vous lancer des défis et à sortir de votre zone de confort pour progresser

Cultivez votre personal branding

• Mettez régulièrement à jour votre profil LinkedIn en mettant en avant vos réalisations et vos nouvelles compétences
• Participez à des événements de networking, intervenez dans des conférences pour accroître votre visibilité
• Partagez votre expertise via des articles de blog ou en mentoring de plus jeunes pour renforcer votre crédibilité

Prenez soin de vous

• Pratiquez une activité physique régulière pour entretenir votre énergie et votre résistance au stress
• Adoptez une alimentation saine et équilibrée pour préserver votre capital santé sur le long terme
• Apprenez à déconnecter et à vous ressourcer pendant vos temps libres pour vous sentir frais et motivé au travail

Définissez vos priorités

• Faites régulièrement le point sur vos aspirations professionnelles et vos valeurs pour vous assurer que votre carrière est alignée dessus
• Concentrez-vous sur les tâches et les projets à forte valeur ajoutée où vous pouvez faire la différence, déléguez le reste
• N'hésitez pas à dire non quand c'est nécessaire pour préserver votre équilibre et votre efficacité

La clé est d'être proactif, d'entretenir votre curiosité et votre désir d'apprendre en continu. C'est en sortant régulièrement de votre zone de confort et en relevant de nouveaux challenges que vous pourrez continuer à progresser et à vous épanouir dans votre carrière, quel que soit votre âge.

Pour améliorer vos conditions salariales et votre évolution de carrière après 40 ans

Pour les ouvriers et les employés :

• Développez votre polyvalence en apprenant à maîtriser plusieurs postes ou machines. Cela vous rendra plus flexible et précieux pour l'entreprise.
• Proposez des idées d'amélioration des process ou des conditions de travail. Votre expérience terrain est un atout pour optimiser la productivité.
• Investissez-vous dans la formation des plus jeunes. Transmettre vos compétences renforcera votre leadership et votre positionnement.

Pour les techniciens et les agents de maîtrise :

• Renforcez votre expertise technique en vous formant aux nouvelles technologies et méthodes dans votre domaine. Devenez la personne ressource incontournable.
• Développez vos compétences managériales (communication, gestion d'équipe, gestion de projet) pour pouvoir évoluer vers des postes de responsable.
• Soyez force de proposition auprès de votre hiérarchie pour améliorer la performance de votre équipe. C'est un excellent moyen de vous faire remarquer.

Pour les commerciaux et les représentants :

• Focalisez-vous sur les comptes clés et les gros potentiels pour dépasser vos objectifs et augmenter votre rémunération variable.
• Développez votre réseau de prescripteurs et d'apporteurs d'affaires. Générer de nouvelles opportunités commerciales boostera votre valeur.
• Négociez le remboursement de vos frais (voiture, téléphone, déplacements) sur la base de votre performance commerciale.

Pour les managers et les cadres :

• Proposez-vous pour gérer les projets stratégiques et transverses de l'entreprise. C'est une excellente façon de gagner en visibilité auprès des décideurs.
• Développez les talents de votre équipe. La performance collective que vous générez legitimera vos demandes d'augmentation et de promotion.
• Renforcez votre personal branding en intervenant dans des séminaires et des formations. Votre rayonnement rejaillira sur votre valeur professionnelle.

Pour les dirigeants et top managers :

• Alignez vos demandes de revalorisation salariale sur la valeur que vous apportez à l'entreprise en termes de développement économique, d'innovation ou de transformation.
• Incluez dans votre package de rémunération des éléments différenciant comme la participation au capital, les bonus sur objectifs long terme, les avantages en nature...
• Activez votre réseau au sein des conseils d'administration et des cercles d'influence. De nouvelles opportunités professionnelles pourront s'offrir à vous.

Quel que soit votre niveau de responsabilité, vous avez à 40 ans un atout clé pour négocier votre rémunération et votre évolution : votre expérience. Mettez-la au service de la performance individuelle et collective, rendez-la visible auprès des décideurs. Et n'ayez pas peur d'activer vos réseaux pour saisir de nouvelles opportunités ! Tous les professionnels n'ont pas le même type ni la même étendue de réseau. Mais chacun à son niveau peut cultiver des relations qui pourront l'aider dans son évolution professionnelle. 

Pour un ouvrier payé au SMIC :

• Les anciens collègues avec qui il a travaillé et gardé de bons contacts pourront le recommander pour un poste dans leur nouvelle entreprise.
• S'il est syndiqué, son délégué syndical pourra le conseiller dans ses démarches et le tenir au courant des opportunités.
• S'il fait du sport ou a des activités associatives, ses partenaires de club pourront lui parler d'opportunités dans leurs entreprises.

Pour un employé administratif :

• Ses fournisseurs ou les clients avec qui il est en contact au quotidien pourront lui signaler des postes ouverts dans leurs structures.
• Les personnes avec qui il a fait ses études et a gardé des liens pourront le pistonner dans leurs entreprises.
• S'il suit des formations continues, les autres stagiaires pourront lui faire part d'opportunités chez leurs employeurs.

Pour un technicien :

• En participant à des salons professionnels, conférences métier, il rencontrera des pairs qui pourront lui proposer des postes.
• Les consultants, auditeurs, sous-traitants qui interviennent dans son entreprise pourront lui parler d'opportunités ailleurs.
• S'il intervient sur un forum technique en ligne, un recruteur pourra le repérer et le contacter.

Donc même sans avoir un réseau de PDG dans son carnet d'adresse, chacun peut développer un cercle de connaissances qui améliorera sa connaissance du marché de l'emploi. C'est en multipliant les contacts qu'on multiplie ses chances d'identifier des opportunités d'emploi ou d'évolution. Tous ces exemples illustrent l'idée que le réseau ce n'est pas forcément un carnet d'adresses de VIP. Ce sont surtout les interactions régulières et variées que l'on cultive dans le cadre professionnel et personnel qui font la richesse d'un réseau. L'essentiel est de garder l'esprit ouvert, d'être curieux des expériences des autres et de faire savoir autour de soi qu'on est en veille sur les opportunités. Chacun à son échelle peut mettre ça en pratique pour doper sa carrière après 40 ans.

Pour les personnes de nature timide ou introvertie, l'idée même de réseauter et de multiplier les contacts peut être une source d'inconfort, voire de stress. Mais il existe des stratégies pour développer son réseau professionnel même quand on n'est pas à l'aise avec les interactions sociales. 

Privilégiez les rencontres en petit comité

• Les timides sont souvent plus à l'aise dans les interactions individuelles ou en petit groupe. Privilégiez les déjeuners ou les cafés en tête-à-tête pour développer vos relations professionnelles, plutôt que les grands événements de networking.
• Si vous devez participer à une conférence ou un séminaire, donnez-vous un objectif atteignable comme engager 2-3 conversations. Concentrez-vous sur la qualité des échanges plutôt que sur la quantité.

Préférez le networking digital dans un premier temps

• Les médias sociaux professionnels comme LinkedIn permettent de développer son réseau sans la pression du contact direct. Vous pouvez dans un premier temps interagir par écrit avec vos relations, partager leurs publications, réagir à leurs commentaires.
• Participer à des forums métier, des groupes de discussion en ligne est aussi un bon moyen de se faire repérer et d'initier des contacts dans un environnement moins stressant pour les introvertis.
• Une fois la relation digitale établie, il sera plus facile pour un timide de proposer un échange en face à face ou un appel téléphonique.

Mettez en avant vos atouts d'introverti

• En situation de networking, les introvertis peuvent mettre en avant des qualités comme leur capacité d'écoute, leur expertise pointue, leur fiabilité dans les engagements. Ce sont des atouts recherchés.
• Vous pouvez aussi jouer la carte de l'humour en disant avec le sourire "je suis plutôt du genre introverti donc je ne serai peut-être pas le plus bavard mais je serai ravi d'avoir un échange approfondi avec vous".

Fixez-vous des objectifs progressifs

• Développer son réseau quand on est introverti doit se faire pas à pas, en respectant sa zone de confort. Commencez par vous fixer un objectif accessible comme contacter 2 anciens collègues par mois pour prendre de leurs nouvelles.
• Puis augmentez progressivement votre exposition avec des objectifs un peu plus engageants : participer à une conférence métier par trimestre, proposer un déjeuner à un ancien client...

N'oubliez pas que le but du networking est d'abord un échange humain sincère et bienveillant, pas un concours de popularité. En restant authentique et à l'écoute, en misant sur des relations de confiance profondes plutôt que superficielles, un introverti peut absolument réussir à développer un réseau professionnel solide. L'essentiel est d'y aller à son rythme, sans se comparer aux autres, et de capitaliser sur ses forces : expertise, fiabilité, bienveillance. Avec de la méthode, chacun quel que soit son profil peut faire du réseau un accélérateur de carrière après 40 ans.

Pour un introverti, réseauter à son rythme et selon ses préférences peut vouloir dire :

Commencer par des échanges écrits

• Avant même de penser rendez-vous, un timide pourra se sentir plus à l'aise avec des interactions écrites : emails, messages sur les réseaux sociaux professionnels, participation à des forums en ligne...
• L'écrit permet de mieux maîtriser son propos, de moins subir la pression de l'instantanéité. C'est un premier pas pour initier des contacts dans sa zone de confort.

Saisir les opportunités informelles

• Plutôt que d'organiser des rendez-vous dédiés, un introverti préfèrera saisir les occasions informelles de créer du lien : la pause café, un trajets en covoiturage avec un collègue, une conversation à la fin d'une réunion...
• Ces moments de la vie quotidienne sont moins intimidants qu'un face à face planifié. Ils permettent d'engager la conversation de manière plus fluide.

Se faire introduire ou recommander

• Pour éviter d'avoir à provoquer soi-même un rendez-vous, une personne timide pourra passer par un tiers de confiance : demander à un collègue de le recommander auprès d'un contact, se faire introduire par un ami dans un cercle professionnel...
• Se sentir légitime dans l'interaction, présenté et soutenu par une connaissance commune, aidera un introverti à dépasser sa réserve.

Accepter les invitations plutôt que les lancer

• Si un collègue ou une relation lui propose un café, un déjeuner, une timide aura tout intérêt à accepter même si sa première impulsion serait de décliner par peur de l'inconnu.
• Dire oui aux opportunités de rendez-vous initiées par d'autres, c'est déjà un grand pas pour développer son réseau à son échelle, sans avoir la pression de l'organisation.

L'idée est bien de respecter sa nature et son rythme. Un introverti n'a pas à se transformer en super networker qui collectionne les rendez-vous à la chaîne. Il s'agit plutôt de repérer dans son quotidien les occasions d'interactions positives, de capitaliser sur des échanges authentiques plus que sur le nombre de contacts.

Réseauter pour booster sa carrière quand on est timide, c'est d'abord oser les petits pas dans sa zone de confort : un mot gentil à la machine à café, une question après une réunion, une réponse encourageante sur un réseau social... Chacun de ces pas, aussi modeste soit-il, sera une victoire et un levier d'évolution professionnelle. L'essentiel est de ne pas rester spectateur mais d'oser, à son niveau, créer des liens.