Synopsis : Balthazar rencontre un groupe de soutien pour personnes dépressives. Un exercice de confiance implique de se laisser toucher par les autres membres. Balthazar lutte contre ses craintes profondes pour participer.
Balthazar se tient devant la porte d'une salle communautaire, hésitant à entrer. À l'intérieur se déroule une réunion d'un groupe de soutien pour personnes dépressives. Ses mains tremblent légèrement alors qu'il lutte contre l'envie de faire demi-tour et de fuir.
L'animateur du groupe annonce un exercice de confiance impliquant le contact physique entre les participants. Balthazar sent une vague de panique monter en lui, sa conviction que le toucher permet aux autres de lire ses pensées s'imposant avec force.
- Balthazar envisage de quitter discrètement la séance. Alors qu'il se dirige vers la porte, une participante nommée Clara remarque son malaise et l'encourage doucement à rester, sans le toucher.
- L'exercice commence. Les participants forment des paires, l'un guidant l'autre qui a les yeux bandés à travers la pièce. Balthazar, paralysé par l'anxiété, reste en retrait, observant les autres avec un mélange de peur et d'envie.
- Clara s'approche de Balthazar et lui propose d'être son partenaire, promettant de respecter ses limites. Balthazar accepte avec réticence, son cœur battant la chamade à l'idée du contact imminent.
- Balthazar met le bandeau sur ses yeux, plongeant dans l'obscurité. La voix douce de Clara le guide à travers la pièce. Au premier effleurement de sa main sur son bras, Balthazar se raidit, certain que ses pensées les plus intimes sont exposées.
- Alors que l'exercice se poursuit, Balthazar commence à réaliser que Clara ne réagit pas comme si elle lisait ses pensées. Petit à petit, sa tension diminue, remplacée par une curiosité prudente.
- L'animateur demande aux participants d'échanger les rôles. Balthazar, bien que toujours anxieux, accepte de guider Clara. Il découvre que se concentrer sur la sécurité de quelqu'un d'autre le distrait de ses propres peurs.
L'exercice final implique un "cercle de confiance" où tous les participants se tiennent par la main. Balthazar, pris entre Clara et un autre membre du groupe, fait face à son plus grand défi. Avec une respiration tremblante, il tend les mains et ferme le cercle.
Alors que le groupe reste immobile, main dans la main, Balthazar réalise progressivement que ses pensées restent privées. Un sentiment de soulagement, mêlé à une émotion qu'il n'avait pas ressentie depuis longtemps - un sentiment d'appartenance - l'envahit.
Après la séance, Balthazar reste pour aider à ranger la salle. Il échange quelques mots avec Clara et d'autres membres du groupe, surpris de la facilité relative avec laquelle il interagit maintenant.
En rentrant chez lui, Balthazar réfléchit à l'expérience. Bien que toujours mal à l'aise avec l'idée du contact physique, il sent qu'une barrière a été franchie. Il décide de continuer à fréquenter le groupe, voyant une opportunité de travailler sur ses peurs et peut-être même de former de nouvelles connexions.
Cette nuit-là, Balthazar écrit dans son journal, explorant ses sentiments sur l'exercice. Il réalise que sa peur que les autres puissent lire ses pensées par le toucher était peut-être une manifestation de son désir profond d'être vraiment compris, un désir qu'il avait refoulé depuis la perte de Gabriel et Raphael.
Avant de s'endormir, Balthazar regarde une photo de ses amis disparus. Pour la première fois depuis longtemps, le souvenir de leur toucher - une main sur l'épaule, une étreinte amicale - lui apporte du réconfort plutôt que de la douleur. Il s'endort avec l'idée que peut-être, juste peut-être, il pourrait un jour être prêt à laisser d'autres personnes se rapprocher à nouveau.
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