Le nom du blog est Balthazar ou un monde à sauver. Le personnage principal est donc Balthazar et il doit sauver son monde intérieur (psychologique) et s'efforcer d'améliorer son monde extérieur (le monte matériel : ses relations sociales, sa situations financières, ses relations familiales, etc.).. Balthazar vit dans une île pauvre de l'Océan Indien. Il souffre de dépression et du syndrome de Peter Pan que la mort de ses parents a exacerbé.
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Portrait de Balthazar |
Il broie du noir à longueur de journée mais ne laisse rien paraître à l'extérieur. Il est obsédé par la mort, mais refuse l'idée de suicide : il veut mourir paisiblement dans son sommeil sans souffrance, mais le plus tôt possible.
Il a aussi une tendance à l'autodestruction, confirmée par son psychiatre. Alors pour lui le temps est compté se dit-il. Il a 42 ans et doit réussir matériellement le plus rapidement possible. Il se donne deux ans pour réaliser cet objectif car il a mis en œuvre son autodestruction qui devrait déboucher à sa mort naturelle dans deux ans.
Il faut aussi savoir que lorsque ses crises de dépression sont aigues, Balthazar se met systématiquement à s'endormir : c'est naturel comme-ci son cerveau s'anesthésiait automatiquement. Contrairement aux autres personnes qui souffrent d'insomnie quand elles stressent, Balthazar lui s'endort dans un profond sommeil.
Il a également une conviction étrange : il est persuadé que lorsqu'une personne le touche, cette personne pourra lire dans ses pensées. C'est pourquoi il n'est pas du tout tactile et il déteste qu'on l'étreigne ou qu'on lui tienne la main ou les épaules. Mais il n’ose pas le dire à ceux qui le touchent : il se laisse faire au prix d’une grande souffrance psychologique, car il doit gérer sa frayeur que la personne qui vient de le toucher a découvert ses pensées les plus intimes. Résultat, il n’ose plus voir cette personne ou s’il la voit c’est avec beaucoup de gêne.
Il est obsédé par la prison, par l'idée qu'il peut se retrouver en prison à tout moment et de ce fait, refuse tout ce qui est en lien avec la prison ou l’emprisonnement ou les arrestations.
Enfin, il est très intuitif, une caractéristique qu'il a hérité de sa mère et il a appris à exploiter ce don de l'intuition.
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Photo de Balthazar |
Balthazar ou un Monde à sauver est présenté comme une série d'anecdotes vécus par le personnage principal prénommé Balthazar. Le blog retrace son histoire, son présent, ses attentes pour l'avenir et toutes les stratégies qu'il met en oeuvre pour atteindre ses objectifs dans la vie. Le blog décrit également les coups de coeur de Balthazar, ses pensées, les différents aspects de son caractère et sa personnalité, ses principes moraux, sa psychologie.
Les récits se concentrent sur des aventures que vit Balthazar. On l'a vu, il a des problèmes psychologiques et psychiatriques qui handicapent sa vie malgré qu'ils se débrouillent tant bien que mal pour s'en sortir matériellement et psychologiquement. Parfois les scénarios se terminent bien et parfois mal. Chaque récit correspond à une difficulté que Balthazar rencontre et qu'il va surmonter avec brio malgré ses problèmes psychologiques et psychiatriques qui le rendent apathique, le donnent souvent envie de dormir et l'empêchent de travailler normalement.
Portrait de Balthazar
Balthazar est un homme de 42 ans au visage marqué par les années, non par la rudesse du temps mais par le poids invisible de ses pensées. Sa peau, légèrement tannée par le soleil de l’île où il vit, présente une teinte ambrée évoquant les populations métissées de l’Océan Indien, avec un soupçon d’Asie du Sud-Est dans les traits : des pommettes légèrement saillantes, un nez fin et droit, des yeux sombres en amande qui semblent tout observer sans jamais s’y attarder, comme fuyants ou toujours ailleurs.
Il porte souvent une barbe de quelques jours, irrégulière, non par négligence mais parce qu’il ne voit plus l’intérêt de soigner son image. Ses cheveux, noirs mêlés de mèches grisonnantes sur les tempes, tombent un peu sur le front. Ils sont rarement coiffés. Il les attache parfois en une petite queue à l’arrière quand il doit sortir, mais les laisse le plus souvent détachés, dans un désordre maîtrisé.
Balthazar n’est ni grand ni petit. Il mesure environ 1m70, avec une silhouette mince, presque frêle. Son corps trahit un désintérêt pour l’entretien physique. Ses épaules sont un peu voûtées, comme s’il portait un fardeau invisible. Il marche lentement, la tête légèrement baissée, évitant le contact visuel prolongé, sauf lorsqu’il parle de manière sincère : ses yeux deviennent alors étrangement perçants.
Ses vêtements sont simples, pratiques, souvent les mêmes. Il privilégie les chemises en coton clair, toujours froissées, ouvertes sur un tee-shirt uni, et un pantalon léger ou un jean délavé. Il ne supporte pas les tissus trop épais. Il déteste les accessoires : ni montre, ni bijou, rien qui pèse, rien qui enserre.
Sa gestuelle est mesurée, parfois ralentie. Il ne serre jamais les mains de façon franche. Son regard se détourne lorsqu’on le touche. Lorsqu’il est mal à l’aise, il passe la main dans ses cheveux ou frotte machinalement ses avant-bras comme pour effacer une sensation désagréable. Quand ses crises approchent, son visage se vide, ses paupières deviennent lourdes et son teint tire sur le gris-jaune : il glisse alors, doucement, vers le sommeil, comme s’il s’éclipsait du monde.
On le remarque peu au premier abord, mais ceux qui le croisent gardent en mémoire une présence énigmatique, un mélange de tristesse contenue, de lucidité désarmante et de fragilité désarmante. Chez Balthazar, l’intériorité déborde par les pores.
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