Vaincre ses dettes

 "Mon plan d’action pour sortir des dettes qui ruinaient mes nuits" Témoignage de Dylan - 43 ans

bel homme sud-est asiatique d'une quarantaine d'année. A gauche de la photo, il est angoissé, stressé, avec des cernes autour des yeux, les cheveux ébourriffés. A droite de la photo, il est serein, bien peigné avec une coupe à la mode, un sourire sur le visage.
Les dettes étouffaient Dylan jusqu'à ce qu'il prenne le taureau par les cornes


Il y a deux ans, je me réveillais à 3 heures du matin, le cœur battant, incapable de respirer correctement. Ce n’était pas une crise cardiaque, mais la panique pure : mes dettes m’étouffaient. Entre les factures de carte de crédit, un prêt auto qui semblait ne jamais finir et des prêts étudiants qui me suivaient comme une ombre, je vivais dans un brouillard d’anxiété. Chaque notification bancaire était une petite bombe. Mais aujourd’hui, je dors mieux. Pas parce que je suis riche, mais parce que j’ai un plan, et il fonctionne. Voici comment j’ai repris le contrôle – et comment vous pourriez le faire aussi.


Étape 1 : Regarder la vérité en face (même si elle fait mal)


La première chose que j’ai faite, c’est m’asseoir avec un café et une calculatrice pour lister toutes mes dettes. Pas juste un vague « ouais, je dois environ 10 000 € ». Non, chaque centime. J’ai noté le solde, le taux d’intérêt, le paiement minimum et la date d’échéance pour chaque créancier. Ce fut brutal. J’avais 23 450 € de dettes, répartis entre trois cartes de crédit, un prêt auto et un prêt étudiant. Mais ce tableau Excel, aussi terrifiant soit-il, m’a donné une clarté que je n’avais jamais eue.


Astuce personnelle : Donnez un nom à vos dettes. Ça semble bizarre, mais appeler ma carte Visa « le Monstre » m’a aidé à la voir comme un ennemi à vaincre, pas juste un fardeau à porter.


Étape 2 : Arrêter de creuser le trou


Je dépensais encore comme si je n’avais pas de dettes. Un café par-ci, un resto par-là, un nouvel abonnement à une appli que je n’utilisais même pas. J’ai réalisé que je devais couper net. J’ai annulé Netflix (oui, c’était dur), réduit mes sorties et appris à cuisiner des plats délicieux pour 3 € par portion. J’ai aussi négocié mon forfait téléphonique et trouvé un plan moins cher. Ces petits changements m’ont libéré 150 € par mois.


Mais le vrai game-changer ? J’ai arrêté d’utiliser mes cartes de crédit. Complètement. Je les ai mises dans une boîte au fond de mon placard. Payer en liquide ou par carte de débit m’a forcé à réfléchir à chaque euro dépensé.


Étape 3 : La méthode « boule de neige » avec une touche personnelle


J’ai découvert la méthode « boule de neige » de Dave Ramsey : rembourser d’abord la plus petite dette, tout en payant le minimum sur les autres, puis utiliser l’argent libéré pour attaquer la suivante. Ça marche parce que les petites victoires donnent de l’élan. Ma première cible était une carte de crédit avec un solde de 800 €. J’ai mis chaque centime économisé dessus, et en trois mois, elle était à zéro. Cette sensation ? Indescriptible.


Mais j’ai ajouté ma propre touche : je fêtais chaque remboursement. Pas avec une virée shopping, mais avec quelque chose de gratuit ou presque, comme une randonnée ou un dîner maison avec des amis. Ça m’a gardé motivé.


Étape 4 : Négocier comme un pro


Je ne savais pas qu’on pouvait négocier avec les créanciers. Mais un jour, j’ai pris mon courage à deux mains et appelé ma banque pour discuter d’une carte avec un taux d’intérêt de 19 %. J’ai expliqué ma situation, poliment mais fermement, et ils ont baissé le taux à 12 %. Ça m’a économisé des centaines d’euros. J’ai aussi contacté mon prêteur étudiant pour un plan de remboursement basé sur mes revenus. Ça a réduit la pression.


Conseil : Soyez honnête, mais ne vous apitoyez pas. Les créanciers veulent être payés, pas entendre vos malheurs. Montrez que vous avez un plan.


Étape 5 : Trouver des revenus supplémentaires


Économiser, c’est bien, mais gagner plus, c’est mieux. J’ai commencé à donner des cours de soutien en ligne dans ma matière préférée (l’histoire, pour info). Ça me rapportait 200 € par mois, directement versés à mes dettes. J’ai aussi vendu des vêtements et des meubles inutilisés sur Vinted et Leboncoin. Un vieux canapé m’a rapporté 100 € – droit dans la poche du « Monstre ».


Si vous avez une passion ou une compétence, monétisez-la. Même 50 € par mois font une différence.


Étape 6 : Rester humain


Sortir des dettes, c’est un marathon, pas un sprint. Il y a eu des mois où j’ai craqué, où j’ai acheté une paire de chaussures dont je n’avais pas besoin. Et c’est OK. L’important, c’est de ne pas abandonner. Je me suis fixé des mini-objectifs : « Ce mois-ci, je rembourse 500 €. » Et je me suis entouré de gens qui me soutenaient, pas de ceux qui disaient « Allez, un resto, ça va pas te tuer ».


Aujourd’hui, il me reste 9 000 € de dettes. C’est encore beaucoup, mais c’est gérable. Je vois la lumière au bout du tunnel, et mes nuits sont plus calmes. Si je peux le faire, vous le pouvez aussi. Prenez une grande inspiration, faites ce premier tableau, et attaquez. Votre futur vous dira merci.

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