Balthazar se trouve dans l’erreur. Il pensait qu’il pouvait
percer facilement les deux furoncles qui ont poussé sous ses aisselles et s’en débarrasser.
Résultat : un mélange de pue et de sang se répand sur ses poils accompagné
d’une douleur atroce. L’inconscient se rend de suite chez un médecin pour des
antibiotiques et des anti-inflammatoires. Plus la douleur est marquée, plus
Balthazar a envie de triturer les plaies et de les sentir. Finalement, il
renonce à la consultation médicale, car une meilleure idée surgit de son esprit.
Balthazar va dans la cuisine, se saisit d’un petit couteau à pain et le plante
dans les restes du premier furoncle. Il ouvre toute la zone infectée. Le sang
gicle maintenant et des gouttes épaisses tombent sur le sol carrelé, de plus en
plus abondantes. Le même massacre est réalisé sur le second furoncle. Balthazar
vit un véritable supplice, il crie à l’agonie mais ne fléchit pas… mais tout
cela lui fait du bien. Il part s’allonger dans sa chambre et espère qu’une
fièvre s’emparera de lui. Balthazar adore être malade !
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