Après mûre réflexion, Balthazar se dit qu'il devrait peut-être monter un cabinet de déprogrammation neurologique pour remettre dans le droit chemin tous ces esprits égarés. Mais il réalise bien vite que ça lui prendrait plusieurs vies et qu'il a bien mieux à faire, comme parfaire sa recette de pancakes!
Balthazar comprend que partir en croisade contre toutes les idées qui lui déplaisent, c'est un peu comme donner des coups d'épée dans l'eau : ça défoule sur le moment mais ça ne change pas grand chose au final. Alors plutôt que de jouer les Don Quichotte du raisonnement, il choisit de ranger son armure étincelante d'arguments au placard.
Certes, face à certains propos, son cerveau bouillonne et il a parfois envie de secouer son interlocuteur comme un prunier en lui criant "Mais enfin, réveille-toi!". Mais Balthazar n'est pas là pour distribuer des claques mentales. Il préfère distribuer des sourires et tendre une oreille compatissante, même s'il n'en pense pas moins.
Est-ce de l'hypocrisie? Balthazar préfère parler de diplomatie et de sens des priorités. Parce qu'au fond, ce qui compte le plus pour lui, c'est de cultiver de bonnes relations avec son prochain. Même si ce prochain a parfois des idées aussi tordues qu'un bretzel ayant fait trois tours de grand huit!
Alors Balthazar a décidé d'appliquer le fameux adage : "Vis et laisse vivre... même ceux qui racontent n'importe quoi!". Tout en espérant secrètement qu'à force d'écoute bienveillante, il arrivera peut-être, mine de rien, à semer quelques graines de sagesse dans les esprits les plus réfractaires. Qui sait, l'avenir lui donnera peut-être raison!
En y réfléchissant davantage, Balthazar réalise que s'emporter face à ceux qui ont des idées opposées aux siennes est contre-productif. Même si leurs raisonnements lui paraissent erronés, les attaquer de front ne fera que les braquer davantage.
Balthazar comprend qu'il vaut mieux chercher à comprendre d'où viennent leurs convictions plutôt que de vouloir les changer à tout prix. Derrière des propos qui peuvent sembler irrationnels se cachent souvent des peurs, des blessures, un vécu qui méritent d'être écoutés avec empathie.
Plutôt que de s'énerver, Balthazar choisit donc d'écouter l'autre avec bienveillance, même s'il n'est pas d'accord. Il pose des questions avec un esprit ouvert et curieux, pour saisir son point de vue. Il exprime le sien sans chercher à convaincre à tout prix.
Le plus important est de préserver le lien et le dialogue, pas d'avoir raison. Avec de la patience et du respect mutuel, les échanges peuvent s'apaiser. Des ponts peuvent se construire. Chacun peut cheminer à son rythme.
Balthazar réalise que l'essentiel est de cultiver la fraternité humaine, au-delà des différences d'opinions. Se taire par moment ne relève pas forcément de l'hypocrisie mais d'une forme de sagesse et de tolérance. C'est savoir faire passer l'harmonie et le vivre-ensemble avant son ego."
L'idée est de montrer que Balthazar adopte une posture d'écoute et d'ouverture, sans renoncer à ses convictions mais sans les imposer non plus. Il choisit le dialogue patient et bienveillant plutôt que la confrontation. L'objectif est de préserver les relations humaines en faisant preuve de tolérance et de compréhension mutuelle, même face à des désaccords.
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