Pourquoi il ne faut jamais relativiser les problèmes des autres ?

Il faut essayer de comprendre le désarroi de l'autre

La phrase que Balthazar hais le plus : "Après tout ce n'est pas si grave". Il déteste cette reflexion, car ça lui donne l'impression que son interlocuteur minimise ce qui lui arrive alors que lui justement a l'impression que son monde est en train de s'écrouler. 

Tes problèmes sont les miens

Il est primordial de ne jamais relativiser les problèmes des autres. L'empathie, la compassion et la bienveillance sont des qualités essentielles pour créer des liens authentiques et offrir un soutien sincère à ceux qui nous entourent. Chaque personne vit ses difficultés de manière unique, avec son propre bagage émotionnel et son histoire personnelle. Minimiser la souffrance d'autrui en la comparant à des situations prétendument pires ne fait que nier la validité de leurs sentiments et de leur vécu. Comme le souligne l'adage "ça n'arrive pas qu'aux autres", nous sommes tous susceptibles de traverser des épreuves, petites ou grandes. Faire preuve d'une écoute attentive et sans jugement est le meilleur moyen d'accompagner nos proches dans ces moments délicats.

Mes problèmes signifient pour moi la fin du Monde

De même, il est crucial de ne pas relativiser ses propres problèmes. Les paroles d'Hélène Ségara, "Ce n'est jamais qu'une histoire comme celle de milliers de gens, mais voilà c'est mon histoire et bien sûr c'est différent", illustrent parfaitement cette idée. Bien que nous puissions partager des expériences similaires avec d'autres, chaque parcours de vie est unique. Nos émotions, nos luttes et nos victoires nous appartiennent et méritent d'être reconnues et valorisées. Relativiser nos propres difficultés en les comparant à celles des autres peut nous conduire à minimiser notre ressenti et à ne pas prendre le temps nécessaire pour les affronter et les surmonter.

La solidarité est l'un des piliers du Monde et un garant de sa pérénité

Chaque individu et chaque histoire compte. Que ce soit pour les autres ou pour nous-mêmes, il est essentiel de faire preuve de respect, de compréhension et de validation des émotions. En cultivant l'empathie et en reconnaissant la singularité de chaque parcours, nous créons un environnement bienveillant où chacun se sent écouté, soutenu et libre d'exprimer sa vulnérabilité sans crainte d'être jugé ou minimisé. C'est en acceptant pleinement la réalité de nos propres épreuves et de celles des autres que nous pouvons avancer ensemble vers la guérison et l'épanouissement.

Quelques méthodes pour résoudre des problèmes

Il existe différentes méthodes et approches pour résoudre des problèmes de manière systématique et efficace. L'une des plus connues est la méthode PDCA (Plan-Do-Check-Act), également appelée roue de Deming. Voici plus ou moins les étapes de cette méthode :

L'amitié c'est aussi une oreille attentive
  1. Plan (Planifier) :
    • Définir clairement le problème et son contexte
    • Analyser les causes profondes du problème
    • Fixer des objectifs et des critères de réussite
    • Générer des solutions potentielles et sélectionner la plus appropriée
  2. Do (Faire) :
    • Mettre en œuvre la solution choisie
    • Documenter le processus et les actions entreprises
    • Collecter des données pour évaluer l'efficacité de la solution
  3. Check (Vérifier) :
    • Mesurer les résultats obtenus et les comparer aux objectifs fixés
    • Analyser les écarts et identifier les points d'amélioration
    • Tirer des enseignements de cette phase d'évaluation
  4. Act (Agir) :
    • Pérenniser les actions efficaces et les standardiser
    • Apporter les ajustements nécessaires en fonction des résultats
    • Planifier les prochaines étapes pour une amélioration continue

Cette méthode itérative permet d'aborder les problèmes de manière structurée, en favorisant l'analyse approfondie, la prise de décision basée sur des faits et l'amélioration continue.

Il existe d'autres méthodes de résolution de problèmes, telles que le QQOQCCP (Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi), le diagramme d'Ishikawa (ou diagramme en arête de poisson) pour l'analyse des causes, ou encore le brainstorming pour la génération d'idées.

L'essentiel est de choisir une méthode adaptée à la nature du problème et au contexte, tout en impliquant les parties prenantes concernées. Une approche systématique et collaborative favorise une résolution efficace et durable des problèmes rencontrés.

Ces méthodes de résolution de problèmes peuvent être adaptées et appliquées aux problèmes personnels et intimes. 

Bien que ces situations puissent sembler plus complexes et chargées émotionnellement, suivre une approche structurée peut aider à clarifier les choses et à trouver des solutions appropriées.

Prenons l'exemple d'un problème de couple en utilisant la méthode PDCA :

  1. Plan (Planifier) :
    • Définir le problème : Identifier les points de tension, les besoins non satisfaits, etc.
    • Analyser les causes : Discuter ouvertement avec son partenaire pour comprendre les racines du problème.
    • Fixer des objectifs : Déterminer ce que chaque partenaire souhaite améliorer dans la relation.
    • Générer des solutions : Proposer des actions concrètes pour résoudre les difficultés identifiées.
  2. Do (Faire) :
    • Mettre en œuvre les solutions choisies : Appliquer les changements convenus dans la vie quotidienne.
    • Documenter le processus : Tenir un journal de bord pour suivre les progrès et les défis rencontrés.
  3. Check (Vérifier) :
    • Évaluer les résultats : Prendre le temps de discuter avec son partenaire des améliorations constatées et des points à ajuster.
    • Tirer des enseignements : Identifier ce qui a fonctionné et ce qui nécessite encore du travail.
  4. Act (Agir) :
    • Pérenniser les actions positives : Intégrer les changements efficaces dans la dynamique du couple.
    • Ajuster si nécessaire : Modifier les approches qui n'ont pas donné les résultats escomptés.
    • Planifier les prochaines étapes : Déterminer ensemble comment continuer à renforcer la relation.

Cette même logique peut s'appliquer à d'autres problèmes personnels, comme les difficultés financières ou le chômage. L'objectif est de décomposer le problème en éléments plus gérables, de réfléchir de manière pragmatique aux solutions possibles, de les mettre en œuvre de façon progressive et d'évaluer régulièrement les résultats pour s'adapter si nécessaire.

Bien entendu, pour les problèmes intimes, il est essentiel de faire preuve de bienveillance envers soi-même et les autres, de communiquer ouvertement et d'être prêt à faire des compromis. Solliciter l'aide d'un professionnel (thérapeute de couple, conseiller financier, coach de carrière) peut également apporter un éclairage précieux et un accompagnement dans la résolution de ces défis personnels.

Bien que le positivisme et l'optimisme soient des attitudes généralement bénéfiques, il est vrai qu'un excès peut parfois conduire à une certaine complaisance et à un manque de rigueur dans la résolution de problèmes.

Relativiser à outrance peut nous amener à sous-estimer l'ampleur d'un problème et à ne pas y accorder l'attention et les efforts nécessaires. En se convainquant que "tout va bien se passer" ou que "les choses finiront par s'arranger d'elles-mêmes", on risque de retarder la mise en place de solutions concrètes et efficaces.

Un optimisme excessif peut également nous rendre moins réceptifs aux signaux d'alarme et aux feedbacks négatifs. En ignorant ou en minimisant les défis et les obstacles, on se prive d'opportunités d'apprentissage et d'amélioration continue.

Il est donc crucial de trouver un équilibre entre positivisme et réalisme. Voici quelques pistes pour y parvenir :

  1. Valider ses émotions : Reconnaître et accepter les sentiments négatifs (peur, colère, tristesse) suscités par un problème, sans pour autant se laisser submerger par eux.
  2. Évaluer objectivement la situation : Analyser les faits et les données, identifier les points de blocage et les ressources disponibles, sans minimiser ni exagérer les difficultés.
  3. Se fixer des objectifs réalistes : Définir des buts ambitieux mais atteignables, en tenant compte des contraintes et des délais. Célébrer les petites victoires pour entretenir la motivation.
  4. Agir de manière proactive : Mettre en œuvre rapidement des actions concrètes, tout en restant ouvert aux ajustements nécessaires. Éviter la procrastination et le perfectionnisme.
  5. Cultiver la résilience : Développer sa capacité à rebondir face aux échecs et aux revers, en les considérant comme des opportunités d'apprentissage et de croissance.

En somme, relativiser avec discernement, en préservant une attitude positive mais ancrée dans la réalité, est la clé d'une résolution de problèmes à la fois sereine et efficace. Il s'agit de trouver le juste milieu entre optimisme et lucidité, pour avancer de manière constructive vers ses objectifs.

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