Dualité, ambilance, antagonique-antagoniste
Dualité interne : Balthazar lutte contre ses deux facettes, l'une bienveillante et l'autre destructrice |
L'un est le mal incarné : il ment, il manipule, il est pareusseux, il n'a aucun objectif ni ambition, il est déraisonnable, dépensier, insulte, n'accepte pas d'avoir tort, n'a aucune parole, fait des fausses promesses, ne rembourse pas ses dettes, n'est pas ponctuel, aime les ragots, aime maudire, déteste faire des efforts, est malhonnête, est immature, est irresponsable, est sournois, est hypocrite, est rancunier, est incapable de pardon, distille la bienveillance alors qu'il n'est que malveillance : on ne peut lui faire confiance.
C'est un enfant gâté et capricieux dans un corps d'adulte, c'est le diable déguisé en un ange innofensif et naïf. Il séduit, plaît, charme, attendrit puis il plante ses crocs dans sa proie et lui administre son venin. Mais le pire, c'est qu'il n'est pas conscient des conséquences de ses actes et paroles sur les autres et sur son destin. Il se laisse vivre, vit au jour le jour, attend que les se passe et improvise pour se tirer d'affaire. Avec lui, on ne connaît pas la paix, ni la sérénité. Le conflit est perpétuel. La lutte est permanente. On reconnaît en lui une partie du syndrôme de Peter Pan.
Pendant longtemps, il a pris possession du corps de Baltazar jusqu'au jour où l'autre facette se réveille et prend petit à petit de l'espace dans l'esprit de Balthazar. Cette autre facette est tout le contraire du premier. C'est le bien incarné. Il est bienfaisance, ponctualité, perfection, gentillesse, politesse, humilité, empathie, maturité, responsabilité. Il fait passer les autres avant lui. Il fait passer l'amitié et la fraternité avant ses intérêts. Petit à petit, le bien parvient à faire taire le mal. Mais que ce soit le bien ou le mal, il y a un point commun entre les deux : ce penchant pour l'autodestruction et l'aspiration à la mort.
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