Ne plus jamais se vautrer ou comment s'améliorer ?

Balthazar se le promet : plus jamais il ne laissera cet « autre lui » prendre le contrôle de son âme, de son esprit, de son cerveau, de son être. Plus jamais de mensonge, plus jamais de manipulations, plus jamais de fausse promesse, plus jamais de coup bas, plus jamais d’hypocrisie. Il se doit d’être dans la vérité, l’authenticité, la franchise, la bonne foi. Peu importe si cette nouvelle résolution lui porte préjudice : il croit au pouvoir du bien et il a une peur bleue du karma. Plus jamais il ne passera des soirées à boire comme un trou. Dorénavant, l’alcool sera à dose infime. L’alcool est autorisé seulement pour accompagner une bonne nouvelle, pour se détendre le vendredi en fin de journée, pour chasser la mélancolie qui a tendance à l’envahir en jour de pluie.

 

Il veut faire taire cet « autre lui » qui lui a mené à la destruction, cet autre lui qui se plaît dans tout ce qui est mauvais, pernicieux, malsain. Il veut donner de la place à cette partie de lui qui fait le bien naturellement. Il veut s’adoucir, s’adoucir, s’adoucir. Il veut être honnête, le plus honnête possible. Faire les choses comme il faut, mais dans l’honnêteté. Il souhaite accomplir des choses conformément aux morales religieuses, à la morale sociale (celle de la société où il vit). Il désire être humain.

 

Il y a une chose en commun entre ces deux « lui » : ils aiment se laisser vivre. Mais, la perception de cette philosophie de vie est différente d’une personnalité à l’autre. Si son côté méchant, dégoutant, répugnant exècre l’effort, le gentil lui en fait. Ce dernier pense que les bonnes choses viennent à lui ce que ne doit pas l’empêcher de travailler, de faire des sacrifices, d’aller vers les autres, de se montrer conciliant/arrangeant. Il veut faire quelque chose de sa vie.

 

Le méchant Barthazar lui est colérique, violent, rancunier. Il se laisse aller à des accès de colère. Il aime les ragots, les commérages. C’est tout ce que le gentil Balthazar n’aime pas. Celui-ci a aussi ses défauts. Pendant longtemps, il se plaignait sur ce qui lui arrivait de malheureux. Mais il a changé. Il a appris à ne pas parler de ses malheurs aux autres et à sourire en toute circonstance. Faire don de soi à l’humanité.


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