Balthazar a une conviction (une autre parmi tant d’autres) que chaque fois qu’une personne l’aime bien, il finit par la blesser. Une peur bleue du karma s’ajoute à cette certitude. Résultat, il préfère s’éloigner de ces amis, collègues, membres de la famille qui lui témoigne de l’affection sincère.
Transformer ses peurs et changer de comportements pour maintenir des relations bienfaisantes |
Il ne veut pas leur causer du tort, les décevoir, trahir leur confiance, qu’il se retrouve dans une mauvaise passe à cause de lui. Il est capable d’aimer en retour, mais il ne parvient pas à prouver cet amour par des actes. Il ne peut pas s’empêcher de fait mal en retour, involontairement. C’est incompréhensible. Il est peut-être trop égoïste, trop égocentrique, trop colérique, trop gâté et capricieux aussi, se dit-il. Alors, il préfère la solitude ou des amitiés superficielles dans lesquelles il sait que les autres n’ont rien à faire de lui. Car ça lui fait mal de constater qu’il a fait mal à ceux qui ont beaucoup de tendresse pour lui.
Puis, un beau jour, il se dit que ceci doit cesser. Aujourd’hui, il chérit l’amour sincère qu’il reçoit des autres. Il fait attention à ses paroles pour ne pas les offusquer, il prend peu d’initiatives sauf s’il est sûr qu’elles ne mettront pas en péril les projets de ces personnes attachées à lui. Il surveille ses gestes. Il se contrôle. Il leur prouve son affection en leur rendant les services qu’ils lui demandent. Il ne veut plus les vexer, les offenser, les mettre dans une situation fâcheuse, leur causer un quelconque préjudice, etc.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Encouragez Balthazar en lui faisant un petit commentaire, gentil ou critique.