Pourquoi a-t-on peur de blesser les autres ?

Balthazar a une conviction (une autre parmi tant d’autres) que chaque fois qu’une personne l’aime bien, il finit par la blesser. Une peur bleue du karma s’ajoute à cette certitude. Résultat, il préfère s’éloigner de ces amis, collègues, membres de la famille qui lui témoigne de l’affection sincère.

Balthazar seul dans un environnement serein, réfléchissant profondément, avec des éléments graphiques symbolisant le changement et la transformation personnelle. Les couleurs utilisées sont apaisantes et symbolisent la tranquillité et la croissance intérieure.
Transformer ses peurs et changer de comportements pour maintenir des relations bienfaisantes

Il ne veut pas leur causer du tort, les décevoir, trahir leur confiance, qu’il se retrouve dans une mauvaise passe à cause de lui. Il est capable d’aimer en retour, mais il ne parvient pas à prouver cet amour par des actes. Il ne peut pas s’empêcher de fait mal en retour, involontairement. C’est incompréhensible. Il est peut-être trop égoïste, trop égocentrique, trop colérique, trop gâté et capricieux aussi, se dit-il. Alors, il préfère la solitude ou des amitiés superficielles dans lesquelles il sait que les autres n’ont rien à faire de lui. Car ça lui fait mal de constater qu’il a fait mal à ceux qui ont beaucoup de tendresse pour lui.

 

Puis, un beau jour, il se dit que ceci doit cesser. Aujourd’hui, il chérit l’amour sincère qu’il reçoit des autres. Il fait attention à ses paroles pour ne pas les offusquer, il prend peu d’initiatives sauf s’il est sûr qu’elles ne mettront pas en péril les projets de ces personnes attachées à lui. Il surveille ses gestes. Il se contrôle. Il leur prouve son affection en leur rendant les services qu’ils lui demandent. Il ne veut plus les vexer, les offenser, les mettre dans une situation fâcheuse, leur causer un quelconque préjudice, etc.

 

 Il se dit qu’il vaut mieux pour lui qu’il soit aimé et qu’il aime en retour même si pour lui ça signifie de faire quelques sacrifices plutôt que d’aimer puis, en retour, être ignoré. Il n’aime pas se sentir négligé, ni être offensé, ni être déçu. Par-dessus tout, s’il a pris cette décision, c’est parce qu’il est fatigué de se sentir en porte-à-faux. Et, d’une manière générale, il a renoncé à maudire qui que ce soit. C’était une habitude chez lui durant des années :  dès qu’une personne le vexait, le froisser, dès qu’elle le plongeait dans une profonde détresse, dans sa colère, il appelait la malédiction sur elle. Il lui souhaitait le plus grand des malheurs, l’adversité la plus totale. Il retrouvait son calme après avoir anathématisé la personne.

 

 Ceci étant, sauf dans de très rares cas, Balthazar est incapable d’abhorrer longtemps quelqu’un. Il peut l’abominer durant des mois, et soudainement, comme ça, sans explication, il a de nouveau envie de discuter et de trainer avec lui.


Balthazar lutte contre ses peurs et ses comportements autodestructeurs pour préserver l'amour et l'amitié dans sa vie.

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