La mort de sa mère a été d'une violence innouie

 Après avoir été confronté à la mort de sa mère, Balthazar est rentré chez lui. Il a demandé à être seul. Une fois seul, il a laissé échappé et se répandre tout son instinct auto-destructeur. Durant des minutes, il a frénétiquement lacéré son torse finissant par l'ensangler. Machinalement, il  cogna violement le mur avec sa tête, puis ses poings, puis la tête, puis ses poings... inlassablement et de plus en plus rapidement, jusqu'à ce que le sang jaillisse de toute part. Pendant ce temps, la douleur physique s'est faite muette. Seule la douleur morale s'empara de tout son coeur, de tout son être, de tout son corps. Puis, ses membres se sont figés alors que sa tête était en ébullution, emprisonnant tout son desespoir, toute sa détresses. Une hémorragie interne d'abattement. Une profusion d'accablement. C'est l'anéantissement total. La prostration dans toute sa splendeur. Son affliction l'endormit. La neurasthénie va le plonger dans un sommeil profond durant des heures. 

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