Un père et son fils en Asie du Sud-Est |
Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours aimé les films asiatiques à l'exception des films japonais qui ne me disaient rien. Ca a commencé par les films chinois, ceux produits en Chine continentale (même si j'étais moins attiré par les films de Hong-Kong) puis, j'ai découvert les films sud-est asiatiques : Thaïlande, Singapour, Birmanie, Vietnam, Cambodge, Indonésie, Malaisie. Ces films ont réveillé en moi une passion pour ces cultures de cette région du Monde. Mais, volontairement, je contiens cette émotion. Je ne veux pas reproduire ce que je vis avec ma passion pour la shoah, pour le judaïme, pour les Juifs, pour Israïl. Depuis l'adolescence, je suis féru de l'histoire de l'Holocauste (l'extermination du peuple juif d'Europe par l'Allemagne nazie). Pourtant, des décénies plus tard, je n'ai toujours pas réussi à visiter un seul camp d'extermination ni de concentration. Je n'ai jamais mis les pieds en Israïl alors que des concitoyens, qui n'en n'ont rien à faire de l'histoire des Juifs, y vont motivés par leur amour pour le christianisme. Je n'ai jamais été dans ces endroits, car je n'ai jamais placé l'argent dans mes priorités (ca coûte cher d'aller en Pologne depuis l'océan Indien). Résultat, je n'ai jamais eu les moyens d'effectuer ces voyages. Et, dernièrement, des contraintes administratives s'y sont ajoutées : la corruption est telle dans l'administration que je suis incapable de mettre les pieds dans les bureaux de l'Etat. Résultat, je n'ai toujours pas renouvelé ma carte d'identité et je n'ai pas de nouveau passeport.
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