Balthazar et la bibliothèque vivante

 Résumé : Balthazar découvre une bibliothèque où chaque livre est une personne racontant son histoire de vie. En écoutant ces récits, il apprend des leçons précieuses et trouve des indices sur une conspiration visant à réécrire l'histoire de l'île. Il décide de dévoiler la vérité en organisant un grand événement où les "livres vivants" partagent leurs histoires avec le public.


Balthazar erre dans les rues de sa ville, cherchant l'inspiration pour son prochain roman. Il tombe sur une vieille bâtisse avec une enseigne intrigante : "Bibliothèque des Vies Vécues - Entrez à vos risques et périls (et avec un bon sens de l'humour)".


En poussant la porte grinçante, Balthazar se retrouve dans une salle remplie non pas de livres, mais de personnes assises silencieusement. Une bibliothécaire excentrique l'accueille : "Bienvenue ! Quel genre d'histoire voulez-vous lire aujourd'hui ? Nous avons des romans d'aventure sur pattes, des biographies ambulantes, et même quelques poèmes vivants, bien que ceux-là aient tendance à parler en rimes."


  1. Balthazar "emprunte" d'abord un vieil homme qui se présente comme un "roman historique". L'homme raconte l'histoire de l'île avec une verve surprenante, révélant des détails que Balthazar n'avait jamais entendus. "C'est fascinant," dit Balthazar, "mais j'ai l'impression que certains chapitres ont été censurés."
  2. Intrigué, il écoute ensuite une femme qui se décrit comme un "thriller politique". Elle lui chuchote des informations sur une conspiration visant à réécrire l'histoire de l'île. "Méfiez-vous des reliures trop neuves," avertit-elle énigmatiquement.
  3. Balthazar rencontre un jeune homme qui se présente comme une "comédie romantique ratée". Son récit hilarant de rendez-vous désastreux fait rire Balthazar aux éclats, attirant l'attention d'autres "livres" qui viennent partager leurs propres anecdotes cocasses.
  4. Une adolescente, s'identifiant comme un "pamphlet révolutionnaire", partage sa vision passionnée pour changer l'île. Balthazar est touché par son idéalisme, mais note : "Attention, les pages enflammées ont tendance à brûler les doigts qui les tournent."
  5. En explorant les recoins de la bibliothèque, Balthazar découvre une section "archives" composée de personnes âgées somnolentes. En les réveillant doucement, il débloque des souvenirs cruciaux qui confirment l'existence de la conspiration.
  6. Balthazar tente de confronter la bibliothécaire avec ses découvertes, mais elle se révèle faire partie du complot. S'ensuit une poursuite absurde à travers les rayonnages, où Balthazar doit éviter les "livres" qui tentent de le piéger avec leurs récits soporifiques.


Acculé, Balthazar a une idée brillante. Il commence à raconter sa propre histoire, captivant tous les "livres" présents. Son récit, mêlant humour et vulnérabilité, inspire les autres à partager leurs vérités cachées, créant une cacophonie de voix qui submergent les conspirateurs.


La vérité éclate au grand jour. La bibliothécaire et ses complices sont démasqués. Balthazar propose d'organiser un grand événement public où les "livres vivants" pourront partager librement leurs histoires avec les habitants de l'île.


L'événement, baptisé "Le Festival des Pages Ouvertes", est un succès retentissant. La place centrale de la ville se transforme en une immense bibliothèque à ciel ouvert, où les gens partagent leurs histoires, rient, pleurent et se découvrent des connexions inattendues.

Balthazar, revigoré par cette expérience, commence à écrire un nouveau roman. Il crée un personnage de bibliothécaire excentrique qui aide les gens à trouver "le livre qu'ils sont" plutôt que "le livre qu'ils cherchent".

Il continue à fréquenter la Bibliothèque des Vies Vécues, trouvant dans chaque nouvelle rencontre une source d'inspiration et de réflexion. Il réalise que chaque personne est un livre en constante réécriture, y compris lui-même.

Un jour, alors qu'il aide à ranger la bibliothèque, Balthazar trouve un petit carnet poussiéreux intitulé "Comment survivre quand votre vie devient un roman absurde". En l'ouvrant, il découvre que les pages sont blanches, à l'exception de la première qui dit : "Écrivez votre propre histoire, et n'oubliez pas les blagues."

Souriant, Balthazar commence à écrire, se demandant quel genre de livre il deviendra et quel lecteur curieux décidera un jour de l'ouvrir.

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