Résumé : Balthazar est invité à rejoindre une académie secrète où des individus avec des capacités exceptionnelles se forment pour devenir des "super-héros" modernes. Malgré ses troubles, Balthazar excelle dans des domaines inattendus comme la diplomatie et l'ingéniosité. Cependant, l'académie est infiltrée par des agents corrompus, et Balthazar doit utiliser son humour et son charme pour sauver la situation.
Balthazar est assis dans son appartement, contemplant une lettre étrange qu'il vient de recevoir. L'enveloppe, ornée d'un sceau doré en forme d'éclair, contient une invitation à rejoindre "L'Académie des Exceptionnels". Il ne peut s'empêcher de ricaner, pensant que c'est une blague élaborée de ses amis.
Un homme en costume apparaît soudainement dans son salon, sortant littéralement de l'ombre. "Monsieur Balthazar," dit-il, "votre don pour voir au-delà des apparences est requis. L'Académie vous attend." Avant que Balthazar ne puisse protester, l'homme claque des doigts et ils se retrouvent instantanément transportés dans un immense hall futuriste.
- Balthazar se retrouve entouré d'individus aux capacités extraordinaires : une femme qui contrôle les plantes, un homme qui peut manipuler la gravité. Se sentant complètement déplacé, il marmonne : "Génial, maintenant ma dépression a des hallucinations de grandeur." À sa surprise, plusieurs personnes rient, appréciant son humour sarcastique.
- Lors d'un exercice de "Gestion de Crise Surhumaine", Balthazar est le seul à proposer une solution diplomatique à un conflit entre deux factions de super-vilains, évitant une catastrophe potentielle. Son instructeur, impressionné, lui dit : "Parfois, le plus grand super-pouvoir est de comprendre la douleur des autres."
- Balthazar découvre que son "don" est en réalité une forme d'empathie surnaturelle, amplifiée par ses propres luttes. Il peut littéralement ressentir les émotions des autres, ce qui s'avère être à la fois un atout et un fardeau dans ce nouvel environnement.
- Lors d'un cours de "Conception de Costume", Balthazar crée un uniforme qui change de couleur selon son humeur. "Au moins maintenant, je n'aurai plus besoin de dire aux gens que je vais mal," plaisante-t-il. Son invention devient rapidement populaire parmi les étudiants ayant des troubles de l'humeur.
- Balthazar remarque des comportements étranges chez certains instructeurs. En utilisant son empathie, il détecte des émotions contradictoires qui suggèrent une forme de corruption ou de contrôle mental.
- Quand Balthazar tente d'alerter la direction, il se heurte à un mur de bureaucratie super-héroïque. Frustré, il lance : "Je pensais que les super-héros étaient censés sauver le monde, pas remplir des formulaires en quintuple exemplaire."
Lors de la cérémonie de remise des diplômes, les instructeurs corrompus révèlent leur plan : utiliser les nouveaux diplômés comme une armée de super-êtres contrôlés mentalement. Balthazar, utilisant son empathie et son humour, parvient à briser le conditionnement de ses camarades un par un, les ramenant à la raison avec des blagues personnalisées et des observations perspicaces sur leurs vraies motivations.
Le complot déjoué, l'Académie est en pleine restructuration. Balthazar est approché pour devenir instructeur en "Résolution de Conflits et Empathie Héroïque".
De retour dans son appartement, Balthazar contemple son nouveau badge d'instructeur. Il réalise que cette expérience lui a montré une nouvelle facette de lui-même. Ses luttes personnelles, loin d'être un handicap, sont devenues une source de force et de compréhension.
Il commence à écrire un roman satirique sur son expérience, intitulé "Manuel de Survie pour Super-Héros Déprimés". Le livre devient un best-seller inattendu dans la communauté des super-héros, ouvrant des discussions sur la santé mentale dans un milieu connu pour son stoïcisme.
Balthazar continue à jongler entre sa vie "normale" d'écrivain et ses responsabilités à l'Académie. Il trouve un équilibre, utilisant son humour et son empathie pour naviguer dans les deux mondes. Ses séances de thérapie prennent une nouvelle dimension, son thérapeute étant à la fois fasciné et légèrement dépassé par les nouveaux défis "super-héroïques" de Balthazar.
Un soir, alors qu'il contemple la ville depuis son balcon, Balthazar sourit en pensant à l'ironie de sa situation. Lui qui avait toujours lutté pour trouver sa place dans le monde "normal" avait finalement trouvé un sens et un but dans un univers extraordinaire. "Peut-être," pense-t-il, "que nous sommes tous des super-héros à notre façon, luttant contre nos propres démons intérieurs."
Son costume change de couleur, passant du bleu mélancolique à un violet serein, reflétant sa nouvelle acceptation de lui-même et de sa place unique dans le monde.
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