Résumé : Balthazar participe à un marathon organisé pour récolter des fonds pour une association de lutte contre la corruption. Pendant la course, il rencontre des personnages hauts en couleur, des concurrents avec des motivations hilarantes et des obstacles improbables mis en place par les autorités locales. Sa détermination et son humour inspirent les spectateurs et les autres participants à se battre pour une cause juste.
Balthazar, assis dans son fauteuil préféré, lit une brochure sur le "Marathon de la Justice" organisé pour lutter contre la corruption. Il marmonne : "Courir pour la justice ? C'est bien la première fois que je vais suer pour autre chose que pour éviter mes responsabilités."
Poussé par un mélange de culpabilité et de curiosité, Balthazar s'inscrit au marathon. Le jour J, il se retrouve sur la ligne de départ, entouré de coureurs enthousiastes, se demandant dans quoi il s'est encore embarqué.
- Au premier kilomètre, Balthazar rencontre Mme Dubois, 75 ans, qui court en bigoudis et robe de chambre. "Je combats la corruption en pyjama," explique-t-elle. "Les criminels ne s'y attendront jamais." Balthazar acquiesce : "L'arme secrète de la justice : le flannel à motifs fleuris."
- Au ravitaillement, Balthazar découvre que les autorités ont remplacé l'eau par du sirop très sucré. "Génial," halète-t-il, "on lutte contre la corruption et le diabète en même temps. Multitâche civique."
- À mi-parcours, il croise un groupe de coureurs déguisés en billets de banque géants. "Nous représentons l'argent courant après l'honnêteté," expliquent-ils. Balthazar, essoufflé, répond : "Et moi, je représente l'honnêteté qui aurait dû faire plus de jogging."
- Un obstacle imprévu apparaît : une montagne de paperasse administrative à escalader. Balthazar grimpe en marmonnant : "La bureaucratie, le seul adversaire qui vous épuise avant même que vous commenciez à le combattre."
- Près de la fin, Balthazar se retrouve à courir aux côtés du maire, qui participe incognito. Ils ont une conversation surréaliste sur la gouvernance entre deux halètements. "Vous voyez," articule Balthazar, "la transparence, c'est comme un short de course... essentiel mais parfois inconfortable."
- Dans le sprint final, Balthazar est dépassé par un concurrent en costume de tortue. "La justice est lente mais implacable," crie la tortue. Balthazar réplique : "Et apparemment, elle a de sacrés mollets !"
Juste avant la ligne d'arrivée, Balthazar trébuche. La foule retient son souffle. Dans un effort héroïque et légèrement maladroit, il se relève et franchit la ligne en roulé-boulé, provoquant à la fois l'hilarité et les applaudissements du public.
Lors de la cérémonie de remise des prix, Balthazar reçoit un trophée spécial pour "Persévérance Humoristique face à l'Adversité". Son discours improvisé, mêlant blagues essoufflées et appel sincère à la lutte contre la corruption, devient viral sur les réseaux sociaux.
Le "Marathon de la Justice" devient un événement annuel populaire. Balthazar, malgré ses protestations initiales, se retrouve chaque année sur la ligne de départ, inspirant les participants avec son mélange unique d'endurance réticente et d'humour perspicace.
Il commence à écrire une chronique hebdomadaire intitulée "Les Foulées de la Justice", où il utilise des métaphores sportives pour expliquer et critiquer avec humour les enjeux politiques locaux.
Réfléchissant à son expérience, Balthazar note dans son journal : "Il semblerait que pour combattre la corruption, il faille parfois courir comme un fou... ou comme un sage qui a oublié où il a garé sa voiture de la sagesse."
Il conclut en planifiant son entraînement pour l'année suivante : "La lutte contre la corruption est un marathon, pas un sprint. Heureusement, j'ai découvert que je suis étonnamment doué pour les deux... surtout quand il y a des beignets à l'arrivée."
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