S'auto-torturer pour atténuer la souffrance morale

 

La mélancolie

Lorsque Balthazar est dans un sale état psychologique, plutôt que de prendre rendez-vous chez son neuropsychiatre, il s'autoflagelle. La douleur physique lui fait oublier la douleur psychique. Il s'affame volontairement. Il se prive de tout ce qui, en temps normal, lui procure du plaisir. Il va jusqu'à prendre sa douche à l'eau froide malgré les températures glaciales de l'hiver. Il se met en quête d'activité intense, dangeureuse, pour faire monter l'adrénaline. Plus il prend des risques, plus il oublie sa douleur dans la tête. Plus il a mal, plus il anesthésie son esprit. Il n'épargne que le sommeil. Car c'est en partie grâce au sommeil que son corps est en mesure de supporter ces tourments.