Une amie vient de décéder et je ne peux même pas assister à ses funérailles, car je me trouve à quelques 300 km d'elle, je suis fauché de surcroît. Et puis, mon travail (j'en ai 3 plus exactement), que j'aime par dessus tout, a besoin de moi ici. Elle a laissé derrière elle, un ado et un jeune adulte. Elle a lutté contre un cancer depuis 2017 je crois. Je sais qu'elle tenait à la vie contrairement mà oi qui n'a aucun respect pour la vie. Je n'aime pas vivre et le comble c'est que je vois petit à petit la famille, les amis, les connaissances partit petit à petit. Mais mon tour lui ne vient toujours pas. Peux-t-être devrais-je juste m'estimer heureux d'être physiquement en bonne santé et de n'être que très rarement malade même si je considère que sur ce point la vie ne m'a pas fait cadeau. C'est fatiguant psychologiquement d'être tout le temps en forme alors que les personnes de mon âge commence à prendre des traitement à vie ou cumulent les rendez-vous chez le médecin. Je chérie tellement la mort et pourtant mon intuition aiguisée me murmure régulièrement à l'oreille que je suis parti pour vivre des décennies... Quel cauchemar ! Et ce n'est pas faute d'avoir essayé de physiquement m'autodétruire : cela fait un ou deux ans maintenant que je me nourrie au fast-food, mais toujours pas d'AVC ! Et que dire de cet instinct de survie qui me nargue ! J'aurais beau me mettre devant une voiture qui roule à 300 km/h, mon instinct de survie, bien sûr contre ma volonté consciente, trouvera le moyen de m'extirper de là in extremis... Oui, comme je l'ai fait dans beaucoup de domaine de ma vie et à plusieurs reprises, je devrais sans doute juste accepter ce qui m'arrive : vivre.
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